Un potager en appartement ? Oui, c’est possible !
- Les Cabanes de Doug
- il y a 11 minutes
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Cultiver ses légumes en ville n’est plus une utopie. Aujourd’hui, un balcon, une cour ou une terrasse peuvent accueillir un véritable potager productif, à condition de choisir les bons matériaux, la bonne structure… et de respecter quelques règles simples !

Un potager en appartement ? Absolument !
1. Commencer petit, mais bien conçu
Tout commence par le volume de terre. Pour que les plantes respirent, s’enracinent et produisent, il faut une vraie contenance : 200 litres minimum, avec une profondeur de 30 à 40 cm selon les variétés.Un format 60 × 60 cm est déjà suffisant pour des aromatiques ou des jeunes pousses. Et si l’espace le permet, on peut imaginer :
des modules en U pour jardiner sans se pencher,
un module à étage pour superposer salades, fraises et menthe,
ou tout simplement un bac rectangulaire classique, facile à intégrer sur une terrasse.
2. Le choix du matériau : naturel ou rien
Le contenant n’est pas un détail. Il est en contact direct avec vos cultures. Le bois Douglas, non traité, offre ici le bon compromis :
résistant naturellement à l’humidité,
sans traitement chimique,
et durable sur le long terme.
À l’intérieur, on installe une protection géotextile : elle isole la terre du bois tout en laissant l’eau s’évacuer. Et parce que nous faisons les choses jusqu’au bout, les assemblages se font avec des vis inox, pour une vraie tenue dans le temps.

3. Qu’est-ce qu’on peut cultiver sur une terrasse ?
Bien plus que des herbes ! Avec une bonne profondeur, presque tout est possible.
Aromatiques : basilic, menthe, persil, ciboulette, coriandre… Ce sont les plus faciles, parfaits pour débuter.
Feuilles : salades, épinards, roquette, blettes… à semer en continu pour récolter presque toute l’année.
Fruits et légumes compacts : tomates cerises, courgettes rondes, fraises, piments doux, radis, petits pois.
Fleurs comestibles et compagnonnage : capucines, œillets d’Inde, bourrache… utiles autant qu’ornementales.
L’essentiel est d’adapter les cultures à la taille des bacs, à l’ensoleillement, et à l’accès à l’eau. Et de ne pas surpeupler : un potager respire.
4. Pas de réserve d’eau, mais une bonne gestion de l’humidité
Les réserves intégrées sont souvent complexes à entretenir et peu adaptées à une culture écologique. Ici, pas de bac à double fond : vous gérez l’arrosage vous-même, selon le climat, la saison et les besoins de la plante.
Conseil pro : posez les pieds du potager sur une petite dalle ou une brique pour éviter le contact direct avec l’eau stagnante. Ce détail discret prolonge considérablement la durée de vie du bois.
5. Et l’esthétique dans tout ça ?
Un potager bien fait ne se contente pas de nourrir : il structure l’espace, il participe au décor. Le bois Douglas prend avec le temps une patine grisée qui s’intègre parfaitement aux ambiances sobres ou minérales. Si vous préférez une touche de couleur, des huiles naturelles pigmentées permettent de teinter le bois tout en respectant les plantes.
Un potager, ce n’est pas un bac de terre : c’est une pièce de mobilier végétal, vivante, qui évolue et raconte quelque chose.
🌿 Un potager en appartement, vous y pensez ? On peut en parler !
Chez Les Cabanes de Doug, chaque potager pour appartement est conçu avec la même exigence que nos cabanes : du bois Douglas français non traité, une conception artisanale, des structures pensées pour durer et s’adapter à vos usages.