5 erreurs à éviter quand on installe une cabine de piscine
- Les Cabanes de Doug
- il y a 3 jours
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Petite construction annexe, la cabine de piscine semble simple à implanter.
Pourtant, mal pensée, elle peut rapidement devenir source d’inconfort, de désordre ou… d’irrégularité administrative.
Voici les cinq erreurs les plus fréquentes qu’il vaut mieux anticiper avant de se lancer.

1. Choisir une mauvaise exposition
Cela peut sembler secondaire, mais l'orientation de la cabine a un impact direct sur son usage. Une exposition plein nord implique un espace frais, souvent humide, peu agréable à utiliser après une baignade. Trop exposée au sud, elle peut devenir étouffante sans bonne ventilation.
À retenir : pensez au soleil en fin de journée (souvent le moment où l'on utilise la piscine), à l’ombrage naturel (arbre, mur, haie), et à l’ouverture visuelle sur le bassin. La cabine doit compléter l’expérience, pas l’isoler.
2. Négliger l’évacuation de l’eau
Douche extérieure, pieds mouillés, maillots trempés… autour d’une piscine, l’humidité est constante. Une cabine sans pente de sol ni système d’évacuation, c’est l’assurance de flaques, de glissades et d’un bois qui vieillit mal.
À prévoir :
Une légère pente du sol vers l’extérieur ou un drain discret,
Un revêtement adapté : dalle béton, carrelage antidérapant, caillebotis,
Éventuellement, un caniveau de douche si l’espace est utilisé comme vestiaire humide.
3. Mal anticiper les besoins techniques
La cabine peut être utilisée comme simple vestiaire… mais souvent, elle finit par accueillir bien plus : pompe de filtration, stockage des produits, prise électrique, rangement de mobilier, etc. Ne pas penser à ces besoins dès le départ oblige à improviser ensuite.
Ce qu’on oublie souvent :
Prévoir un volume suffisant (hauteur, profondeur, largeur de porte),
Laisser un accès libre au bloc technique ou aux gaines,
Intégrer une ventilation naturelle ou mécanique, indispensable si la cabine reçoit du matériel électrique ou des produits chimiques.
4. Oublier les hauteurs/plafonds pour la déclaration
Une cabane de jardin ou de piscine ne fait pas exception : dès qu’elle dépasse 5 m² et surtout 1,80 m de hauteur sous plafond, elle entre dans le champ de la taxe d’aménagement et doit être déclarée en mairie.
En pratique :
Moins de 5 m² et moins de 1,80 m sous faîtage : pas de formalité (sauf PLU local).
5 à 20 m² : déclaration préalable obligatoire.
Au-delà de 20 m² : permis de construire.
Et attention : une toiture en pente douce mais avec un volume important peut vite faire grimper la hauteur… même si la surface au sol reste modeste.
5. Poser à même le sol sans isolant
Le bois, même naturellement imputrescible comme le Douglas, n’est pas censé être en contact direct avec le sol. Installer une cabine sur une dalle brute ou sur la terre, c’est accélérer l’humidité, les remontées capillaires, et donc… l’usure.
Le bon réflexe :
Utiliser des plots réglables, des cales ou des briquettes,
Créer une couche de rupture entre le sol et le bois (film géotextile, lambourdes, etc.),
Prévoir un léger débord de toiture pour protéger les parois verticales.
🌿 Et ensuite ?
Une cabine bien pensée, c’est celle qu’on oublie… parce qu’elle remplit parfaitement son rôle : pratique, discrète, bien intégrée à l’aménagement paysager, et conçue pour durer.

Les Cabanes de Doug proposent des cabanes de piscine artisanales, en bois Douglas français non traité, naturellement résistantes à l’humidité. Disponibles en version standard (1,16 × 1,16 m, hauteur 2,25 m) ou conçues sur mesure, elles peuvent accueillir un vestiaire, du rangement, ou un local technique simple, avec finitions personnalisables (huile naturelle ou saturateur UV).
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